Publié le : 10 juillet 20203 mins de lecture

Même si aujourd’hui le vrai synthétiseur, ou plutôt devrais-on dire, un simple synthétiseur n’existe plus car couplé souvent avec d’autres fonctions dans les Workstations par exemple, il est intéressant d’en dire quelques mots.
Ce sont des claviers qu’on trouvait en abondance dans les années 70 et qui permettaient de produire un son que l’on créait soi même. C’étaient en général des claviers avec des pupitres sur lesquels il y avaient des boutons à tourner pour modifier les fréquences des sons. Par exemple le modèle en photo, le Korg MS-10 sorti en 1978.

Donc le principal intérêt : la modification et la création de sons.

Alors que dans les autres types de claviers (arrangeurs, pianos numériques, clavier de scène), on ne prend que des sons qui existent dans les banques ou qu’on importe, avec le synthé, on part par exemple d’un son de trompette et on peut modifier son attaque, son release, son sustain, sa sinusoide, etc…pour en sortir un son unique ou pour le moins nouveau.

Le récent roland GW-8 et les Yamaha Motif 6, 7 et 8, l’ancien Korg triton ou le récent Korg M3 en sont des bons exemples.
Pour avoir un clavier synthétiseur aujourd’hui il faut mettre au minimum 400 euros (pour un modèle de qualité correcte, on oublie Behringer et Cie s’il vous plait.
En entrée de gamme, le Roland SH-201 autour de 500 euros est intéressant. Par son prix d’une part mais aussi par le fait qu’il soit analogique ce qui a le don de plaire aux puristes des vieux synthé. Par contre il ne comporte que 49 touches ce qui sur scène peut s’avérer un peu limitant.
Dans ce cas on peut penser au Roland Juno Stage et ses 76 touches, sa fonction vocoder et ses 1200 euros.
Le Roland Fantom G8 et ses 88 touches étant lui perché à plus de 3000 euros et est d’avantage une workstation c’est à dire un clavier « studio » avec son séquenceur, boîte à ryhtme etc…donc d’une utilité complètement différente.

Donc les synthétiseurs sont-ils en voie de disparition ?

Absolument pas ! Même si l’ère du numérique prend le pas sur l’analogique au grand dam des puristes des années 70.
Ce qu’on observe surtout, c’est la combinaison de diverses fonctions dans des claviers qui font un peu de tout. Gros avantages si vous touchez à tout, pour le studio par exemple et si vous faites du studio et de la scène.
Mais il faut vraiment analyser son besoin pour faire la bonne acquisition. Il vaut mieux un synthé à 1000 euros qu’une workstation à 1000 euros….